- Israël
- 72 femmes atteintes d'un cancer du sein
Objectif
Évaluer les effets de la réflexologie sur la qualité de vie, les troubles du sommeil et la fatigue chez les patientes atteintes d'un cancer du sein au cours d'une radiothérapie.
Méthode
Un total de 72 femmes atteintes d'un cancer du sein (stades 1 à 3) devant bénéficier d'une radiothérapie ont été recrutées.
Modalité des traitements
Les femmes ont été attribuées selon leur préférence soit au groupe recevant des traitements de réflexologie une fois par semaine en même temps que la radiothérapie et continuant pendant 10 semaines, soit au groupe témoin (soins habituels).
Mesure des résultats
L'échelle de fatigue de Lee, l'échelle générale de perturbation du sommeil et l'échelle de qualité de vie multidimensionnelle ont été complétées par chaque patient au début de la radiothérapie, après 5 semaines et après 10 semaines de traitement de réflexologie.
Résultats
L'analyse finale comprenait 58 femmes. Le groupe traité par réflexologie a démontré des niveaux de fatigue statistiquement diminués après les 5 semaines de radiothérapie (p <0,001), par rapport au groupe témoin.
On a également détecté que, bien que la qualité de vie dans le groupe témoin se soit détériorée après 5 et 10 semaines de radiothérapie (p <0,01 et p <0,05, respectivement), elle a été conservée dans le groupe de réflexologie, qui a également démontré une amélioration significative de la qualité du sommeil après 10 semaines de radiothérapie (p <0,05).
Des profils similaires ont été obtenus dans l'évaluation des niveaux de douleur subis par les patients.
Conclusion
Les résultats de la présente étude indiquent que la réflexologie peut avoir un effet positif sur la fatigue, la qualité du sommeil, la douleur et la qualité de vie chez les patientes atteintes d'un cancer du sein pendant la radiothérapie.
La réflexologie a empêché le déclin de la qualité de vie et considérablement amélioré la fatigue et la qualité du sommeil de ces patients. Une tendance encourageante a également été notée dans l'amélioration des niveaux de douleur.
Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28440664
Traduit par Karine DEFFEZ-BOUCHE