Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17631256
Traduit par Karine DEFFEZ-BOUCHE, réflexologue
- UK - 2007
Objectif
Cette étude pilote a cherché à identifier une méthodologie appropriée pour étudier l'impact de la réflexologie dans les établissements de santé.
Méthode
L'étude a fait appel à des volontaires sains pour éviter toute intervention inutile chez les personnes qui pourraient déjà avoir subi un traumatisme lié à la santé.
Trente participants ont reçu soit une séance de réflexologie, soit aucun traitement (contrôle), dans un design expérimental croisé.
L'anxiété autodéclarée (Spielberger STAI), les paramètres cardiovasculaires (BP et la fréquence du pouls) et les concentrations de cortisol salivaire et de mélatonine ont été évalués avant et après la réflexologie.
Les données de contrôle ont été obtenues aux mêmes moments dans des conditions identiques.
Résultats
La réflexologie a eu un puissant effet de réduction de l'anxiété («état», p <0,001) mais aucun effet significatif sur l'anxiété sous-jacente («trait»). Les paramètres cardiovasculaires ont diminué (P <0,001). Le cortisol salivaire initial et la mélatonine n'étaient pas significativement corrélés avec les scores STAI et ne changeaient pas significativement après la réflexologie.
La réflexologie a réduit l'anxiété «d'état» et l'activité cardiovasculaire chez les individus en bonne santé, en accord avec la réduction du stress.
Considérant le lien entre le stress / l'anxiété et le bien-être, les effets de la réflexologie peuvent avoir des effets bénéfiques pour les patients.
Ces résultats seront transférés à une étude impliquant des patients atteints de cancer du sein où les effets peuvent être plus prononcés en particulier puisque les patients atteints de cancer présentent une dérégulation du cortisol et de la sécrétion de mélatonine.