- Essai clinique randomisé
- Iran . Juillet 2024
- 60 patients
Contexte
Le cancer et les méthodes de traitement associées présentent de nombreuses complications, notamment l'anorexie et les troubles du sommeil. Par conséquent, le but de cette étude est d'examiner l'impact de la réflexologie sur les symptômes de l'anorexie et la qualité du sommeil chez les personnes atteintes de cancer.
Matériel et méthode
Dans cet essai clinique randomisé en double aveugle, un total de 60 patients subissant une chimiothérapie à l'hôpital Khansari, à Arak, en Iran, ont été sélectionnés à l'aide d'un échantillonnage de convenance, puis répartis en deux groupes de contrôle et expérimental à l'aide d'une randomisation bloquée (30 patients dans chaque groupe). Le groupe d'intervention échantillonné a reçu de la réflexologie pendant une durée supérieure à 4 semaines (deux séances par semaine), en revanche, le groupe témoin a reçu un traitement placebo sans exercer de pression sur les points réflexes pendant la même période. La qualité du sommeil et l'anorexie des patients ont été mesurées à l'aide d'un questionnaire de Pittsburgh et d'une échelle visuelle analogique avant et juste après l'intervention. Finalement, les données ont été analysées et nous avons utilisé les tests de tendance centrale, de dispersion, les tests t pour échantillons indépendants et appariés et le Chi carré.
Résultats
Les résultats de l'étude ont révélé une amélioration significative de la qualité du sommeil et une réduction des symptômes d'anorexie chez les patients ayant reçu des scores de traitement de réflexologie (p < 0,001). À l'inverse, il n'y avait pas de différence significative dans le groupe témoin avant et après l'intervention (sans effet de pression sur les points des pieds) (p > 0,05).
Conclusions
Selon les effets positifs sur la qualité du sommeil et la réduction des symptômes d'anorexie, il est recommandé d'intégrer cette modalité thérapeutique avec la médication conventionnelle pour le traitement des personnes atteintes de cancer.
Source : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/39100404/ . Traduit par Jézabel Gougeon, réflexologue